Première journée à Paris

Comme d'habitude, mon avion a atterri en retard: cette fois-ci, c'était une heure. Donc, à 9h du matin, après avoir récupéré bagages et fait valider mon passeport, je cours littéralement vers l'hôpital pour apprendre que toutes les rencontres étaient plus ou moins annulées. Finalement, j'aurai pu accepter le transport de mon coloc, au lieu de trimbaler 33 kilos de bagages sur les épaules comme un mulet. Malgré tout, je dis bonjour à tout le monde, et j'ai l'air d'un gars totalement zombifié et incohérent... vive la privation de sommeil! Comme je m'y attendais, le chef du service m'explique tout ce que je dois faire dans les deux prochaines semaines (écrire un descriptif du projet pour le comité d'éthique, rédiger un formulaire de consentement, et me mettre au courant des projets en cours dans son unité) et je fais tous mes efforts pour écouter et mémoriser ce qu'il dit.

Plusieurs essais pour se rendre à l'appart ont suivi l'heure du dîner. Évidemment, la ligne de train que je devais prendre était en panne. Après des détours de la mort, et des marches pénibles sous le soleil avec un sac à dos qui était plutôt mal ajusté, j'arrive à l'appart. Personne. J'attends une heure et demie et mon coloc Fanch arrive en vitesse pour m'acueillir.

Petite visite de l'appartement qui ressemble bel et bien aux photos (voir plus bas), mais en plus grand. Bref, beaucoup plus d'espaces que je m'imaginais pour Paris. De plus, St-Cyr-l'École semble être un coin paissible et les gens très courtois. Par exemple, un homme m'a indiqué le chemin et il a même demandé à une madame pour s'assurer qu'il me donnait la bonne information.

Comme première impression, les colocs semblent très sympathiques et je crois que je vais bien m'entendre avec eux. Maintenant, avec plus de 28-29 heures éveillés (si on ne compte pas les tentatives plus ratées de siestes dans l'avion), je vais me mettre au lit avec la sensation que je vais très racké demain.