Une chose que j'avais totalement oublié du métro parisien, c'était la correspondance entre deux lignes. Il faut comprendre que le réseau de transports en commun à Paris est extrêmement bien développé et qu'il est possible de se rendre d'un point A au point B sans aucune difficulté (si on ne compte pas les fermetures de certaines lignes à cause des suicides, pardon, des accidents graves de personne).
Généralement, il est quasiment impossible de se promener plus de 10 minutes dans Paris sans tomber sur une station de métro. En plus du métro, il y a les autobus, les tramways, les trains régionaux express (RER), sans compter les autobus de nuit (Noctilien) qui déservent Paris et sa banlieue. De plus, le service de vélo gratuit, le Vélib', l'équivalent du Bixi montréalais, permet de se déplace alégrement à travers la ville. Bref, Montréal a encore beaucoup à apprendre... Je me demande encore pourquoi il y a des automobilistes à Paris!Pour revenir à ma phrase de début, les correspondances entre deux lignes peuvent être assez interminables par moment. De la ligne 4 à la ligne 6 à la station Montparnasse, j'ai chronométré 8 minutes pour aller d'un quai à l'autre. Châtelet est la pire je crois, puisque je pense avoir marché plus de 15 minutes pour rejoindre un autre quai. La distance en soi n'est pas le seul problème; c'est aussi l'impression que j'ai de faire chier le 3/4 de la population avec ma vitesse de marche qui est toujours trop lente par rapport au standard parisien. Pour ceux qui trouvaient que je marchais vite, les Parisiens me dépassent aisément!
Pour vous donner une idée, voici le plan de Paris, et celui de Montréal... Comparez!
Paris:
Montréal:
Articles
