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jeudi 28 mai 2009

Des photos de mon futur appartement

Si le message précédent était chargé de colère, celui-ci sera plus neutre. Mes futurs colocs (Fanch et Mélodie) m'ont envoyé des photos de l'appartement.


Tout d'abord, une vue de la fenêtre, loin des voitures :
Plusieurs angles du salon :


Le corridor:

La cuisine:

La salle de bains:

La chambre à coucher:


Et voilà!

Rage contre la bureaucratie française

La bureaucratie française est reconnue mondialement comme étant aussi plaisant que se rouler nu et couvert de miel dans un champ de roses épineuses rempli d'abeilles. Deux environ quatre mois, j'accumule mille et un documents (original et cinq photocopies de chacun, au cas où) et j'ai travaillé beaucoup pour réguler mes émotions et ne pas laisser la colère et l'impatience m'envahir.

Juste pour vous expliquer le délire pour se faire un visa TEMPORAIRE, il faut tout d'abord se créer un profil sur un site Internet et annexer une lettre de motivation, une présentation du projet, un CV, des relevés de notes (en format JPEG, 300 ko maximum, rien de moins...) et un scan du passeport. Ensuite, ils te convoquent pour une entrevue pour voir si tu es assez motivé pour qu'ils délivrent un visa. Tu dois ensuite fixer un autre rendez-vous, un à deux mois plus tard, car les cons ne sont ouverts que de 8h à midi...

Donc, après avoir rempli mon profil et fait mon entrevue de motivation, j'ai réussi à avoir une rencontre seulement ce midi bien que j'ai fait l'entrevue plus d'un mois auparavant. Le monsieur du visa était au-delà du désagrable. Il dégageait tellement d'hostilité que je me sentais agressé avant même de m'assoir sur la chaise. Sur un ton bête, il demande mon passeport et disparaît pour une dizaine de minutes. Il revient pour me dire que ça ne va pas être possible car ils changent les lois adminstratives lundi prochain et que j'aurai alors un ancien visa et qu'il y aura des complications rendues en France, car ils ne vont pas comprendre pourquoi j'ai une vieille version d'un visa (alors qu'il ne date que de quelques jours). La colère monte en moi. Évidemment, une période de transition, ils ne connaissent pas ça. Est-ce trop demandant d'avertir les gens auparavant des complications possibles si on voulait faire un visa à ce moment-là sur leur petit site web?

Je n'ai pas le choix, il faut que je parte le 2 juin. On s'occupera des complications plus tard. Le monsieur avec l'attitude désagréable me demande tous mes documents les uns après les autres. Je les lui tends un à un, et je dois avouer que je commence à devenir un peu sec dans mon ton de voix. Il me demande de me calmer. Je lui réponds que son attitude m'agresse et que s'il veut que je dépompe, qu'il vaille mieux qu'il sourisse ou qu'il fasse semblant d'être serviable. Tu travailles avec le public, criss! Vient ensuite le document de la banque justifiant mes moyens d'existence (je n'aime ce terme mais bon...) et il me dire de revenir le lendemain car l'étampe et la signature se trouvaient dans un document en annexe. Il s'en câlisse si c'est bel et bien un document officiel; l'étampe est mal située sur la feuille. À ce moment-là, je rêvais d'avoir une brique et le frapper à maintes reprises au visage, surtout sur sa petite gueule de Français chiant. Ils se demandent ensuite pourquoi ils sont détestés partout dans le monde... Donc, je reviens lundi avec le papier de la banque avec l'étampe bien à sa place et ils sont mieux de me délivrer mon visa en bel et due forme. Sinon, j'annule tout et je reste à Montréal.

Bref, si vous avez un punching bag, passez-le moi: j'en ai réellement besoin.

dimanche 24 mai 2009

Tam-tams du Mont-Royal

Depuis plusieurs années déjà, je passe la plupart de mes dimanches après-midi aux tam-tams dans le parc du Mont-Royal. L'été à Montréal ne serait pas le même sans cette rencontre hebdomadaire où locaux et touristes s'installent au pied de la statue de George-Étienne Cartier (l'un des fondateurs du Canada) pour danser, se détendre, lire, jouer au ballon, jongler, ou tout simplement "jammer". Le côté hippie est indéniable et nous aimons cela; il ne faut pas oublier comment les années 60 et 70 ont marqué l'imaginaire collectif du Québec.

L'histoire voudrait que des rassemblements de ce type existait déjà depuis les années 70 et que la Ville de Montréal encadre le tout seulement depuis 1994 (lire ici, redorer son image pour donner une identité à la métropole). La police surveille sommairement les lieux; l'odeur du pot est parfois tellement envahissant que l'on peut se demander si la marijuana est réellement légale à Montréal. De toute manière, ce sont des gardiens de la paix, et comme il a été dit dans "Les invasions barbares", ils maintiennent la paix en ne dérangeant pas les gens qui s'amusent.

Pour les gens assoiffés de sang, il y a des batailles médiévales où des gars y vont allègrement avec leurs armes en stiromousse. D'après ce que j'ai pu comprendre, il y a deux équipes de "guerriers" qui doivent voler un ou plusieurs drapeaux de l'adversaire. Lorsqu'un combattant te frappe au bras gauche avec son épée (ou autre arme sortant de l'époque moyen-âgeux), tu dois continuer la bataille sans bras gauche. Si on te frappe au coeur, tu es mort et tu te mets à genoux pour signifier aux autres que tu as trépassé. Deux ans à les observer, c'est tout ce que j'ai réussi à comprendre de ça...

Retournons vers la statue. Les gens dansent sous le soleil parfois plombant. Le rythme enivrant des djambés possède les danseurs et les passants. Souvent, des cuivres vont se joindre à la musique. Que du bonheur!

Entre amis, c'est l'endroit idéal pour récupérer d'un samedi soir bien arrosé et faire un petit pique-nique. Un petit bonus: des sans-abris vont ramasser les bouteilles vides pour toi. Pour la nourriture, il y a toujours des motivés qui te vendent des muffins, des sushis ou des "boules d'énergie" (qui goûtent la terre, personnellement) pour 1 ou 2$.

Pour finir, il y a les rescapés du cirque qui jonglent, marchent sur des cordes, font mille et une acrobaties un peu partout dans la foule.

Le site Tamtams Montréal publie chaque semaine des photos pour les intéressés.

samedi 23 mai 2009

Étude prospective sur un Québécois à Paris

Mise en contexte : Je pars étudier à Paris pendant un an, à partir du 2 juin 2009. J'ai décidé il y a plus d'un an d'effectuer un doctorat en cotutelle en sciences biomédicales (à l'Université de Montréal) et en psychologie cognitive (à l'Université de Paris 5 - René-Descartes), et maintenant, le tout se concrétise.
Objectifs : Ce blog permettra aux gens de suivre mes aventures sur le Vieux Continent, et ainsi avoir de mes nouvelles sur une base régulière.
Méthodes : Tout d'abord, il faudra déjouer toutes les complications que peuvent poser la bureaucratie française. Les variables à l'étude seront: visa de long séjour, compte de banque, logement, transport, carte de séjour temporaire, inscription auprès de la préfecture et assurances. Ensuite, après avoir réglé la partie administrative, j'amorcerai ma recherche à l'Hôpital Pitié-Salpêtrière, me faire de nouveaux amis à Paris (est-ce possible?), approfondir mes connaissances de l'Europe par le voyage, et m'immerger dans la culture française. Le matériel nécessaire comprend une bonne dose de diplomatie, des cartables de documents officiels, un esprit ouvert et curieux, et beaucoup de mentalisation.
Résultats anticipés: J'espère acquérir des connaissances et des compétences tant sur le plan professionnel que personnel. Il est attendu que je comprenne mieux les Français et les Européens dans leur environnement naturel. Finalement, une plus grande part d'autonomie sera acquise.
Conclusion: Afin de suivre mon évolution en terre française, il est recommandé que ce blog soit lu de manière assidue et que des commentaires soient laissés périodiquement par les lecteurs.