Depuis plusieurs années déjà, je passe la plupart de mes dimanches après-midi aux tam-tams dans le parc du Mont-Royal. L'été à Montréal ne serait pas le même sans cette rencontre hebdomadaire où locaux et touristes s'installent au pied de la statue de George-Étienne Cartier (l'un des fondateurs du Canada) pour danser, se détendre, lire, jouer au ballon, jongler, ou tout simplement "jammer". Le côté hippie est indéniable et nous aimons cela; il ne faut pas oublier comment les années 60 et 70 ont marqué l'imaginaire collectif du Québec.
L'histoire voudrait que des rassemblements de ce type existait déjà depuis les années 70 et que la Ville de Montréal encadre le tout seulement depuis 1994 (lire ici, redorer son image pour donner une identité à la métropole). La police surveille sommairement les lieux; l'odeur du pot est parfois tellement envahissant que l'on peut se demander si la marijuana est réellement légale à Montréal. De toute manière, ce sont des gardiens de la paix, et comme il a été dit dans "Les invasions barbares", ils maintiennent la paix en ne dérangeant pas les gens qui s'amusent.
Pour les gens assoiffés de sang, il y a des batailles médiévales où des gars y vont allègrement avec leurs armes en stiromousse. D'après ce que j'ai pu comprendre, il y a deux équipes de "guerriers" qui doivent voler un ou plusieurs drapeaux de l'adversaire. Lorsqu'un combattant te frappe au bras gauche avec son épée (ou autre arme sortant de l'époque moyen-âgeux), tu dois continuer la bataille sans bras gauche. Si on te frappe au coeur, tu es mort et tu te mets à genoux pour signifier aux autres que tu as trépassé. Deux ans à les observer, c'est tout ce que j'ai réussi à comprendre de ça...
Retournons vers la statue. Les gens dansent sous le soleil parfois plombant. Le rythme enivrant des djambés possède les danseurs et les passants. Souvent, des cuivres vont se joindre à la musique. Que du bonheur!
Entre amis, c'est l'endroit idéal pour récupérer d'un samedi soir bien arrosé et faire un petit pique-nique. Un petit bonus: des sans-abris vont ramasser les bouteilles vides pour toi. Pour la nourriture, il y a toujours des motivés qui te vendent des muffins, des sushis ou des "boules d'énergie" (qui goûtent la terre, personnellement) pour 1 ou 2$.
Pour finir, il y a les rescapés du cirque qui jonglent, marchent sur des cordes, font mille et une acrobaties un peu partout dans la foule.
Le site Tamtams Montréal publie chaque semaine des photos pour les intéressés.
Pour les gens assoiffés de sang, il y a des batailles médiévales où des gars y vont allègrement avec leurs armes en stiromousse. D'après ce que j'ai pu comprendre, il y a deux équipes de "guerriers" qui doivent voler un ou plusieurs drapeaux de l'adversaire. Lorsqu'un combattant te frappe au bras gauche avec son épée (ou autre arme sortant de l'époque moyen-âgeux), tu dois continuer la bataille sans bras gauche. Si on te frappe au coeur, tu es mort et tu te mets à genoux pour signifier aux autres que tu as trépassé. Deux ans à les observer, c'est tout ce que j'ai réussi à comprendre de ça...
Retournons vers la statue. Les gens dansent sous le soleil parfois plombant. Le rythme enivrant des djambés possède les danseurs et les passants. Souvent, des cuivres vont se joindre à la musique. Que du bonheur!
Entre amis, c'est l'endroit idéal pour récupérer d'un samedi soir bien arrosé et faire un petit pique-nique. Un petit bonus: des sans-abris vont ramasser les bouteilles vides pour toi. Pour la nourriture, il y a toujours des motivés qui te vendent des muffins, des sushis ou des "boules d'énergie" (qui goûtent la terre, personnellement) pour 1 ou 2$.
Pour finir, il y a les rescapés du cirque qui jonglent, marchent sur des cordes, font mille et une acrobaties un peu partout dans la foule.
Le site Tamtams Montréal publie chaque semaine des photos pour les intéressés.
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