La bureaucratie française est reconnue mondialement comme étant aussi plaisant que se rouler nu et couvert de miel dans un champ de roses épineuses rempli d'abeilles. Deux environ quatre mois, j'accumule mille et un documents (original et cinq photocopies de chacun, au cas où) et j'ai travaillé beaucoup pour réguler mes émotions et ne pas laisser la colère et l'impatience m'envahir.
Juste pour vous expliquer le délire pour se faire un visa TEMPORAIRE, il faut tout d'abord se créer un profil sur un site Internet et annexer une lettre de motivation, une présentation du projet, un CV, des relevés de notes (en format JPEG, 300 ko maximum, rien de moins...) et un scan du passeport. Ensuite, ils te convoquent pour une entrevue pour voir si tu es assez motivé pour qu'ils délivrent un visa. Tu dois ensuite fixer un autre rendez-vous, un à deux mois plus tard, car les cons ne sont ouverts que de 8h à midi...
Donc, après avoir rempli mon profil et fait mon entrevue de motivation, j'ai réussi à avoir une rencontre seulement ce midi bien que j'ai fait l'entrevue plus d'un mois auparavant. Le monsieur du visa était au-delà du désagrable. Il dégageait tellement d'hostilité que je me sentais agressé avant même de m'assoir sur la chaise. Sur un ton bête, il demande mon passeport et disparaît pour une dizaine de minutes. Il revient pour me dire que ça ne va pas être possible car ils changent les lois adminstratives lundi prochain et que j'aurai alors un ancien visa et qu'il y aura des complications rendues en France, car ils ne vont pas comprendre pourquoi j'ai une vieille version d'un visa (alors qu'il ne date que de quelques jours). La colère monte en moi. Évidemment, une période de transition, ils ne connaissent pas ça. Est-ce trop demandant d'avertir les gens auparavant des complications possibles si on voulait faire un visa à ce moment-là sur leur petit site web?
Je n'ai pas le choix, il faut que je parte le 2 juin. On s'occupera des complications plus tard. Le monsieur avec l'attitude désagréable me demande tous mes documents les uns après les autres. Je les lui tends un à un, et je dois avouer que je commence à devenir un peu sec dans mon ton de voix. Il me demande de me calmer. Je lui réponds que son attitude m'agresse et que s'il veut que je dépompe, qu'il vaille mieux qu'il sourisse ou qu'il fasse semblant d'être serviable. Tu travailles avec le public, criss! Vient ensuite le document de la banque justifiant mes moyens d'existence (je n'aime ce terme mais bon...) et il me dire de revenir le lendemain car l'étampe et la signature se trouvaient dans un document en annexe. Il s'en câlisse si c'est bel et bien un document officiel; l'étampe est mal située sur la feuille. À ce moment-là, je rêvais d'avoir une brique et le frapper à maintes reprises au visage, surtout sur sa petite gueule de Français chiant. Ils se demandent ensuite pourquoi ils sont détestés partout dans le monde... Donc, je reviens lundi avec le papier de la banque avec l'étampe bien à sa place et ils sont mieux de me délivrer mon visa en bel et due forme. Sinon, j'annule tout et je reste à Montréal.
Bref, si vous avez un punching bag, passez-le moi: j'en ai réellement besoin.
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Ah ben !
RépondreSupprimerSigné : une française
Et encore, je suis sur que c'est pire maintenant.
RépondreSupprimersigné : un autre français