Rechercher dans ce blog

samedi 27 février 2010

Quelques petits musées...

Du 17 au 24 février, j'ai hébergé un de mes amis d'enfance, Nicolas. Je crois le connaître depuis la 1ère année du primaire, et sa mère était ma professeure d'anglais en 5e ou 6e année. Bref, il était en train de faire son tour d'Europe, et Paris était sur sa liste. J'ai profité de sa visite pour aller voir quelques musées que je voulais voir depuis un certain temps, mais que je remettais toujours au lendemain.

Le musée de la vie romantique

Situé à quelques mètres du Musée de l'érotisme, à Pigalle, ce musée au fond d'une petite cour intérieure parisienne, dans l'ancien hôtel Scheffer Renan. Un petit jardin où il est possible de prendre du thé à l'anglaise est accessible aux visiteurs. L'été, des roses embellissent le décor, parsemant de couleurs chaudes la verdure et les meubles de bronze verdis par le temps. Le musée se trouve dans l'ancienne maison de Ary Scheffer, un peintre. On parle ici d'un tout petit musée, d'environ quatre ou cinq pièces (de la taille d'une chambre de maison, évidemment). L'accent est mis sur la vie de George Sand et de ses amoureux: Alfred de Musset et Frédéric Chopin. Pour une personne qui connaît peu ou pas la vie de ces hommes ou femmes, le musée a très peu d'intérêt. Il n'y a pas de texte explicatif, que des portraits, objets personnels, lettres de correspondance, etc. Quelques peintures sont intéressantes en soi, dont celles ayant pour thème Marguerite, Faust et Méphistophélès. Évidemment, il faut connaître la légende pour bien apprécier le tout. Bref, un musée intéressant pour ceux qui ont une fascination pour la vie de Sand et de Chopin; pour les autres, ce sera une visite de 5-10 minutes très rapide pas trop mémorable. Ah oui, pour ceux qui s'attendent à un traitement en profondeur sur le thème de la romance, déception garantie.

Musée de l'histoire de médecine

Ce musée est situé dans le pavillon administratif de l'Université de Paris 5 - René-Descartes, à laquelle je suis inscrit. Je suis souvent passé devant la porte de ce musée, sans jamais y entrer. Ce n'était par manque d'intérêt, ni par manque de temps. Je crois plutôt que c'est par pure procrastination, le côté "bah, j'irai la prochaine fois que je dois me rendre à l'Université".

Le musée abrite surtout des instruments médicaux de différentes époques. Encore une fois, le manque de textes explicatifs ou de livrets pour touristes rend la visite un peu aride pour les gens n'ayant pas étudié en médecine ou autre domaine connexe. Un peu plus sobre et moins garni que le Musée de la Charité à Berlin, ou même celui à Bruges en Belgique (oui, je tiens à visiter les musées de médecine quand je suis dans une ville qui offre une telle possibilité), mais quand même plaisant.

La pièce maîtresse de ce musée, selon moi et mon biais psychiatrique, c'est le tableau Une leçon de Charcot. Peinte par André Brouillet, cet œuvre montre Charcot induisant une crise d'hystérie chez une femme., Blanche Wittmann Dans l'auditoire, nous pouvons apercevoir Gilles de la Tourette, Joseph Babinski, et autres grands psychiatres et neurologues. D'ailleurs, l'élève le plus célèbre de Charcot demeure Sigmund Freud.


Sinon, avec Nicolas, je lui ai montré les coins touristiques usuels de Paris, en empruntant des petites ruelles par moments, sans négliger les quartiers non visités par les touristes. Je ne me lasse jamais à montrer Paris, car je trouve que c'est une belle ville qui a beaucoup à offrir d'un point de vue culturel, historique et architectural. Toutefois, la vie parisienne, c'est une autre histoire, comme je l'ai souvent mentionné...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire